CHAPITRE II

 

LETTRE AU SÉNATEUR AMÉRICAIN BARACK OBAMA

Montréal, le 20 février 2008

Monsieur le Sénateur,

Le monde entier a les yeux fixés sur vous, sur les États-Unis d’Amérique et sur son peuple.
Tous et chacun attendent de Vous et de votre accession possible à la Présidence américaine que quelque chose se passe en Amérique.

Un des porte-parole les plus célèbres de l’humanité, Jean-Paul II, est jadis venu chez nous en Haïti, en mars 1983, proclamer tout haut ce que tous et chacun murmuraient tout bas : « Il faut que quelque chose change ici ».

Aujourd’hui plus que jamais le peuple américain, debout, aspire à quelque chose et fait vraiment que quelque chose se passe.

Et l’Histoire, qui désormais repose entre tes mains chère Haïti, te dis : « C’est à ton tour de te laisser parler d’amour ».

Vas, Amérique, vas ! Montre-nous ton vrai visage, positivement !

À chacun alors de jouer son rôle pour donner à ce pays son cachet d’excellence.

À ce prix, volontiers, je m’adresse aujourd’hui à Vous, Monsieur le Sénateur Obama et au Peuple des Etats-Unis d’Amérique qui offrez à ce pays une manière d’être quelque chose. Oui, comme qui dirait : « Quelque chose comme un grand peuple ».

Vas-y, Amérique, vas ! … sur les pas de l’un de tes fils en passe de devenir pour toi l’un de tes Hommes d’État.

Dans cette optique, Monsieur le Sénateur, à qui d’autre qu’à Vous je pourrais confier ce document adressé jadis sous forme de lettre à Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à l’occasion de sa première visite en Haïti, ainsi que l’accusé de réception émané du Vatican ?

Cette « Lettre au Pape Jean-Paul II » vise à attirer l’attention sur le problème du racisme anti-noir et ses répercussions négatives au niveau même de l’avancement du progrès scientifique en Occident et plus précisément dans le domaine de l’Optique.

Dans le Monde occidental, en effet, selon la théorie admise depuis Newton, on considère que le blanc est la synthèse des couleurs ; en réalité c’est le contraire : le blanc constitue l’analyse ou le décodage « visible » de la lumière ou des couleurs, alors que le noir en est la synthèse ou la composition « invisible ».

Autrement dit, l’obscurité ou la noirceur et par extension le « Trou noir » (terme utilisé à tort dans le Monde scientifique pour désigner la réalité des astres invisibles ou Soleils noirs) sont source d’énergie et de lumière.

Cette matière première de l’énergie lumineuse culmine, à son degré extrême de rayonnement par neutralisation de toutes les couleurs du spectre, sous la forme de « lumière blanche » selon l’expression consacrée.

Par conséquent, le « noir absolu » - absorption de toutes les couleurs - est une composition divisible de la lumière. La théorie de Newton, sans contredit, donne une interprétation partielle à la notion de lumière en excluant le noir. Notre apport tend à démontrer que le noir est non seulement partie intégrante du processus de la lumière mais en est la synthèse véritable. Le concept de lumière s’affirme donc comme étant un tout « divisible » comprenant une gamme d’intensités (ou de couleurs) où le noir est la forme « invisible » (ou absorbée) de l’énergie ainsi considérée.

Qu’il me soit ici permis, Monsieur le Sénateur, pour étayer ces propos concernant les Trous noirs et le rayonnement, de poser avec Hubert Reeves, docteur en astrophysique nucléaire et conseiller scientifique de la NASA, la question suivante : « Que deviendrait le Soleil si on le plongeait dans un rayonnement de haute température comme celui qui existait au début de l’univers ? » Au lieu d’émettre de la lumière, il en absorberait et finirait par se résorber entièrement dans le fluide cosmique.

Le fluide cosmique, Excellence, voilà ce que par « erreur d’Optique » on appelle « l’obscurité » ou « les ténèbres de l’Espace ». C’est ce flux électromagnétique, océan incommensurable où baignent les planètes et les étoiles, comme la mer qui relie les continents les uns aux autres. L’obscurité est donc « la Mer de l’Espace ».

«Mais que se passerait-il si on injectait dans ce rayonnement primordial non pas une étoile ordinaire comme le Soleil blanc mais un « Trou noir » ou « Soleil noir?».

Selon la physique d’Einstein, un Trou noir est un lieu où la gravité est si formidablement intense que rien ne peut s’en échapper, pas même la lumière « visible ». Un tel objet devrait aspirer et absorber le rayonnement et augmenter progressivement sa propre masse (E=MC2 toujours…).

Mais après Einstein, il y a eu Bohr, Heinsenberg et la Physique Quantique ; et rien ne sera plus jamais pareil.

La version einsteinienne du Trou noir est équivalente à l’affirmation que la matière située à l’intérieur du Trou noir est définitivement « assignée à résidence » dans ce volume d’espace. Selon le mot de Hubert Reeves, « Un énoncé aussi absolu est donc contraire à l’esprit quantique d’après lequel : rien n’est jamais définitivement localisé quelque part. Il y a toujours probabilité d’en sortir. Si le mur d’enceinte est trop haut, on creusera un tunnel ; si les prisonniers sont patients, ils s’évaderont. Il suffit d’attendre ».

En vertu de ce principe, les Trous noirs « s’évaporent ». Constamment, de la matière s’échappe sous forme de rayonnement ; les Trous noirs « brillent » ! Leur surface se comporte comme celle de n’importe quel corps porté à une certaine température et ce « rayonnement » alimentera sans fin le merveilleux « fluide cosmique » que l’on s’obstine, comme des aveugles, à appeler « l’obscurité ».

Nigra sum « sed » formosa. Selon la formule latine bien connue. Sans la moindre arrière-pensée de nature péjorative.

Nigra sum « sed » formosa. Oui ! mais de préférence ne faudrait-il pas dire : je suis noire « et » belle ? Car l’obscurité, à la fois source et véhicule de la lumière, n’a pas à se défendre d’être la belle et infiniment discrète matière première de l’univers. L’obscurité est la Mère de l’Univers.
Discrète et belle es-tu, toi aussi, Haïti. Discrète, oui ; mais effacée, jamais ! À l’image de la « Vierge Noire » qui t’inspire et qui t’aime. Du sommet et par delà l’espace de ta « Cité Soleil ». C’est pour proposer une approche plus constructive qui amène des correctifs aux données traditionnelles abusives dites encore scientifiques de l’Optique que nous nous sommes adressé, Monsieur le Président, à ce témoin authentique du signe des temps, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II — prophète de l’ère nouvelle.

Soyez félicité, Monsieur le Sénateur Obama, et que soit à jamais félicité le Peuple des États-Unis d’Amérique, pour avoir rendu possible, aujourd’hui, que sonne l’heure d’une «Ère nouvelle d’Espoir !».

Lucien Bonnet
LETTRE AU PRÉSIDENT BARACK OBAMA Monsieur le Président,
«Malgré de louables efforts de communication par la Maison-Blanche, lit-on récemment dans
«LE FIGARO», la gestion par la Maison-Blanche de la crise de «l’ ÉNERGIE EN AMÉRIQUE» semble un peu brouillonne. Le risque de voir la crise empirée n'est pas écarté."

Pourquoi la maîtrise de la crise de l'énergie, comme celle de l’économie ainsi que celle du système des soins de santé est si importante pour l'administration américaine et ailleurs ?

— Parce que : « c’est dans l’adversité », j’allais dire dans « l’obscurité », qu’on reconnaît les vrais amis.

Dans cette nouvelle épreuve à répercussion nationale et internationale, chacun de nous, en Amérique comme ailleurs, reconnaît en vous l’Homme d’État, marathon des Trois Cents Soixante Cinq derniers jours, très sensible aux besoins du Peuple américain et d’ailleurs.

Solidaires de votre vision positive des choses et en toutes choses, nous sommes aussi solidaires de votre énergie, de votre volonté de bâtir et de rebâtir.

Face au Système énergétique des Années 2000 éprouvé, dans votre dernier message à la nation on vous a vu poser directement la question: «Que nous réserve dans ce domaine la Science au carrefour du troisième millénaire ?»

— À chacun, selon ses moyens, de manifester sa solidarité.




Ma contribution, apparemment futuriste, réfère, Monsieur le Président, à une source inépuisable d’énergie qu’il s’agit maintenant d’apprivoiser.

Dans un livre à tirage jusque-la limité, traduit en anglais pour les besoins de la cause, intitulé «Haïti, Que La Lumière Soit! » adressé au cours de la dernière décennie des Années 1900 au Président américain Bill Clinton qui en accusa réception, j’ai osé aborder ce sujet.

C’est vous dire, Monsieur le Président Obama, que dans les circonstances exceptionnelles que connaît actuellement l'Amérique sur le plan de l’Énergie, toute exploration, à moyen ou à long terme, par l’expertise américaine, d’une source additionnelle d’énergie à la fois sécurisante et rentable, ne serait pas à dédaigner.

Rien de sorcier dans tout ça, Monsieur le Président. En dépit de mon ascendance haïtienne et de mes précautions oratoires. Il en est sans doute ainsi quand il faut forcer un tabou. Un tabou de taille, Monsieur le Président, je vous l’avoue. Un tabou « scientifique ». Comme il s’en trouve rarement.

— « Le tabou se présente comme un impératif catégorique négatif » — affirme Roger Caillois. Ce n’est pas peu dire. Surtout lorsqu’il s’agit de corriger adéquatement la théorie de Newton sur la lumière et les couleurs.

Mais à l’aube du vingt et unième siècle, renverser ce tabou, l’inverser devrais-je dire, quel atout ! Et s’estompent du même coup les multiples tabous qui entourent un autre phénomène de la plus haute portée scientifique, le phénomène bien connu sous l’appellation abusive de


« Trous Noirs », synthèse de la lumière et des couleurs. Car Newton, de bonne foi sans doute à son époque, a vraiment inversé l’interprétation du phénomène de la lumière. Il a pris la partie pour le tout ! Tant et si bien qu’aujourd’hui comme hier, le visible parait tellement plus séduisant. Des physiciens le disent : « de quatre-vingt-dix à près de quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la matière de l’univers est composée d’une matière noire, invisible, qui engendre, propulse et entoure le visible, comme la mer entoure les continents ». Des savants l’affirment, tel Stephen Hawking. Le Télescope Hubble le confirme. Mais l’Optique théorique ne bouge pas.

Mon intervention, ici, Monsieur le Président Obama, voudrait dire ceci. Il est possible d’utiliser une autre forme d’énergie. En décodant la Matière Noire. Par l’expertise de vos savants. Permettez donc, ici, je vous prie, mon intervention à cet effet, qui veut vous rendre hommage :

POUR L’ACTE QUI CONSISTE À FAIRE AMENDER LA LOI DE NEWTON SUR LA LUMIÈRE ET LES COULEURS.

Comment cesser aujourd’hui de prendre l’effet pour la cause ?

— Objectivement et d’une manière pragmatique, par une synthèse nouvelle.

Dès lors, quelle libération !

Au seuil du troisième millénaire, que vive la lumière, invisible par synthèse, visible par analyse !

« Synthèse et analyse sont les deux ailes du même oiseau, le rythme cardiaque de l’univers, apprivoisé dans l’infiniment petit ayant une masse. Contractés et déployés successivement. Au profit de l’humanité. Un petit pas pour l’Homme, un pas de géant pour l’humanité » disais-je à mon tour dans «Haïti, Que La Lumière Soit !»

Invitation à passer de l’invisible au visible et vice versa. Mettant ainsi à profit la séquence des vitesses lumineuses incolores et colorées. Pour mieux comprendre et atteindre l’Univers tel que proclamé dans l’un de vos récents messages. Là où existent la Loi et l’Ordre. Comme en Démocratie !

Formule énergétique à caractère unique !

Au nom de la Science et de la Technologie, on renverse la vapeur !

Formule gagnante !

Aux États-Unis d'Amérique !

Par les États-Unis d'Amérique !

Pour les États-Unis d'Amérique et ailleurs !

À vous aujourd’hui, Monsieur le Président, je redis cette phrase, vieille maintenant de près de quarante ans, mais toujours, selon moi, porteuse du même message que je souhaite des plus positif pour les années à venir, au troisième millénaire — cette « Ère Nouvelle d’Espoir !»

« À l’échelle cosmique comme à l’échelle terrestre, l’obscurité ou la noirceur fait partie intégrante, sine qua non, du processus de la lumière et de la couleur ».

Fait-il toujours plein jour
à l’ombre du Soleil Noir ?

Votre tout dévoué,

Lucien Bonnet